Laurence de la Ferrière est née à Casablanca au Maroc. A vingt ans, elle découvre la haute montagne et renonce alors à la flûte traversière et à la médecine pour partir à la conquête des plus hauts sommets du monde avant de s’engager vers l’exploration polaire arctique et antarctique. Le 23 novembre 1999, Laurence de la Ferrière quitte le pole Sud. Elle a pour seuls équipements de progression une paire de skis et des voiles, pour seuls liens la rattachant à la civilisation un téléphone satellite et une balise Argos. Harnaché à ses reins, un traîneau de 140 kilos contenant de quoi assurer sa subsistance en autonomie totale. Devant elle, l’étendue blanche à perte de vue d’une terre où aucune vie animale ni végétale n’est possible, et près de 3000 km à parcourir sous des températures pouvant descendre jusqu’à – 50° C.
Happy Govday j’en suis : Nous tirons nos forces et notre vie de la nature, apprenons à la préserver. Pour cela, il faut la comprendre. C’est au cœur de lˊAntarctique, terre glacée et ô combien inhospitalière, que sˊinscrit lˊhistoire de notre planète. Situé à lˊextrême sud, le plus grand désert du monde est un patrimoine universel dˊune richesse inestimable…